Alan Stivell à l’Olympia (1972)

 

Pour ceux qui ne seraient pas au courant (soit qu’ils sont trop jeunes, soit qu’ils ne fréquentent pas le festival de Lorient), Alan Stivell a construit sa carrière en se faisant passer pour un barde celtique moderne, en jouant en particulier de la harpe. Ici, l’arrière de la pochette mentionne éparpillées dans un triskell les notions de « Progressive-folk », « Celtic pop-music », « Exprimer soi » (?), « Sonerezh Geltia bloaz 2000 » (???), « Retour aux sources », « Diversité des cultures », « Futurisme » et « Monde technologique ». C’était probablement vachement « in » de marquer ces trucs-là à l’époque, mais 35 ans après ça parait quand même sérieusement has been (surtout le « Futurisme » et le « 2000 »). La musique elle-même, le plus généralement créditée « traditionnel – arrgt. Alan Stivell », perd un peu du côté intemporel de la composition traditionnelle bretonne à cause des arrangements lourdingues sonnant très pop-française-de-1970-environs-qui-voulait-imiter-les-anglais-pour-paraître-plus-moderne-et-moins-ringarde-mais-en-vain (parmi les responsables : Gabriel Yacoub avant qu’il aille fonder Malicorne, et Dan Ar Bras à la guitare électrique). Autre défaut de taille dans cet album live : on dirait un disque de studio, le répertoire étant vite expédié avec juste des bruits de foules ou des annonces entre les morceaux…

 

 

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