DEAD CAN DANCE – The Serpent’s Egg (1988)
Classer la musique de Dead Can Dance dans le rock
gothique n’est pas un compromis très satisfaisant, même si l’ambiance n’est pas
spécialement gaie. L’approche minimaliste (l’instrumentation étant généralement
extrêmement discrète derrière les voix) fait que l’ensemble s’approche plutôt d’une
espèce d’ambient vocale. L’inspiration de sources populaires anciennes prend
par moments une tournure ethnographique, voire quasi-liturgique, en particulier
dans les morceaux laissés à la charge de Lisa Gerrard. Les morceaux en anglais
qui sont l’apanage de Brendan Perry (et Dave Navarro Sust) n’en sont pas moins émouvants.
Cet album est à mon avis un peu meilleur que le suivant « Aion »,
qui semble cependant moins austère en première approche du fait d’une
instrumentation plus appuyée…
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