Hans Dulfer and Ritmo Naturel
featuring Jan Akkerman – The Morning after the Third (1970)
Hans Dulfer est un saxophoniste hollandais (il joue sur un King Super 20 Silver Bell tenorsaxophone pour être précis) plutôt free-jazz, et Ritmo Naturel est une section rythmique de 6 personnes (soit 2 batteurs, 2 percussionnistes, un contrebassiste et un bassiste électrique) qui assure un groove latino à faire passer Santana pour un orchestre de bal musette. Moi qui suis d’ordinaire allergique à tout ce qui est trop jazz, j’ai bien aimé ce disque, qui pourrait même être classé parmi les précurseurs de la fusion jazz-rock, pour son côté très entraînant, même si je commençais à en avoir un peu marre à la fin (bien que pour diversifier un peu l’ambiance, l’avant-dernier morceau a un petit côté B.O. de film d’horreur, et vers la fin du dernier Dulfer s’amuse à faire sonner son saxo comme une trompette…) ; il est un peu regrettable aussi que la pochette insiste sur la participation de Jan Akkerman (à la guitare électrique) quand il n’apparaît en fait que sur le premier des cinq morceaux, celui qui donne son titre à l’album (je vous avouerai même que c’est ce qui m’a fait prendre le disque, comme quoi une pub mensongère continue de fonctionner au bout de quatre décennies). Au final c’est un disque sympa, susceptible d’être utilisé comme une mine de samples, mais qui quelle que soit sa rareté ne vaut tout de même clairement pas le prix que certains vendeurs en demandent…
Retour à la liste des artistes
Textes © 2009 – Mr Prog International Corporation
Images (y compris visuels pochettes de disques) © les gens à qui les images appartiennent
Toute reproduction même partielle de ce site est totalement prohibée et sera sanctionnée (si j’arrive à attraper les contrevenants) par l’écoute de « Supper’s Ready » de Genesis en entier ou bien (dans le cas où le contrevenant s’avèrerait être un pervers fan de Genesis) par un châtiment d’une cruauté sans équivalents connus dans ce monde (ni dans l’autre).
Ce site n’est affilié en aucune sorte à « Pengla » ni à « Apocalypse en 9/8 »