FAUST – Faust IV (1973)

 

Un des éléments qui semblent caractériser ici les allemands de Faust est une certaine forme d’humour qui pourrait les rapprocher de Zappa ou de Gong. Car c’est bien de l’humour qu’il faut pour balancer au début de l’album une douzaine de minutes de textures électr(on)iques soutenues par une rythmique lancinante, véritable pied de nez à Kraftwerk et consorts, et appeler ça tout simplement « Krautrock »… Pour comprendre la blague de « The Sad Skinhead », il faut se rappeler qu’avant de passer au punk oï! et d’être récupérés par l’extrême droite, les skinheads étaient fans de reggae. Le reste de l’album n’est pas toujours forcément drôle, ou son humour s’exerce aux dépends de celui qui l’écoute (par exemple la répétition frénétique dans la partie finale de « Giggly Smile » est de toute évidence conçue pour jouer avec les nerfs de l’auditeur)… Faust se joue des clichés du prog en général, et du krautrock et du Canterbury en particulier, au sein d’une mosaïque sonore à l’inspiration délirante et à la maîtrise éblouissante.

 

 

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