Gentle Giant - The Official Live : Playing the Fool (1977)

 

D’après les notes de la pochette, ce live « officiel » (on insiste bien pour le distinguer du bootleg du même nom, paru quelques temps auparavant chez TAKRL) est, je cite : « recorded (au naturel) on European tour September to October 1976 ». Je suppose qu’il faut comprendre par là qu’il n’y a pas d’overdubs… on est en droit de se demander pourtant si tout ce qu’on entend dans ce disque est vrai : si le chant en contrepoint était vraiment aussi efficace en live, et s’ils pouvaient vraiment jouer des trucs aussi tordus sans se tromper… a priori oui car on sait quand même que les gentils géants ne sont pas des minus au niveau technique (Gary Green et John Weathers sont particulièrement efficaces dans ce live, sans oublier le fabuleux Kerry Minnear aux claviers). Et le répertoire rassemblé ici, touchant autant au pastiche moyenâgeux qu’à la guitare hard, confirme que, à part peut-être Zappa (et les trucs genre Gong…), Gentle Giant est probablement la pire bande de cinglés à avoir écumé la scène rock progressive des années 70s. Petits reproches tout de même qui nuisent à la qualité globale de ce live : certains morceaux sont raccourcis par rapport à leurs versions studio (ou joués en medleys), et le mixage n’a pas été fait de manière à donner l’illusion d’un vrai concert complet, il y a systématiquement des fades-in & out entre les morceaux (même lorsque Gary, John et Ray Shulman jouent le standard jazz « Sweet Georgia Brown » à la manière de Django Reinhardt et Stéphane Grappelli pendant une minute environ seulement, pour meubler pendant la résolution de problèmes techniques)…

 

 

Retour au sommaire

 

Textes © 2003 – Mr Prog International Corporation

Images (y compris visuels pochettes de disques) © les gens à qui les images appartiennent

 

Toute reproduction même partielle de ce site est totalement prohibée et sera sanctionnée (si j’arrive à attraper les contrevenants) par l’écoute de « Supper’s Ready » de Genesis en entier ou bien (dans le cas où le contrevenant s’avèrerait être un pervers fan de Genesis) par un châtiment d’une cruauté sans équivalents connus dans ce monde (ni dans l’autre).

 

Ce site n’est affilié en aucune sorte à « Pengla » ni à « Apocalypse en 9/8 »