Gentle Giant – In a
Glass House (1973)
Cet album préfigure grandement « The
Power and the Glory » et surtout « Free Hand » (qui
est bâti selon une formule très semblable) avec son rock progressif débridé
faisant la part belle au pastiche moyenâgeux délivré par des
multi-instrumentistes surdoués. Au final « Free Hand » reste de loin
le plus accessible musicalement des trois (et donc une acquisition prioritaire
pour qui voudrait découvrir le groupe, sans être pour autant d’une « écoute
facile »), mais « In a Glass House » contenait déjà son lot de
compositions frénétiques et alambiquées, en alternance avec des passages plus
légers (voire éthérés) d’une pure beauté. Le début de l’album est marqué par
des percussions rappelant des bris de verre, pour donner un avant-goût de
l’originalité de la musique du groupe (là où « Free Hand » commencera
par des claquements de doigts, et « Interview »
par… une interview). Et à la toute fin, un petit gimmick qui récapitule les
principaux airs de l’album (c’est peut-être ça qui a donné des idées à Genesis
pour faire « Los Endos » ?…). Concernant la
pochette, il vaut mieux acquérir le vinyle, avec sa fenêtre en plastique
imprimé qui se superpose à un insert pour montrer chaque musicien avec deux
instruments différents (à l’époque on avait renoncé à le sortir en Amérique, où
il ne fut disponible qu’en importation)…
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de Genesis) par un châtiment d’une cruauté sans équivalents connus dans ce monde
(ni dans l’autre).
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