Michel Houellebecq –
Présence humaine (2000)
Michel Houellebecq est d’abord un écrivain connu dont
je n’ai pas lu le moindre livre (et je n’ai pas l’intention de m’y mettre a
priori). En 2000 il a sorti cet album où il déclame ses poèmes (sur lesquels je
ne prendrai pas le risque de porter de jugement de valeur littéraire…) de manière
parfaitement inexpressive, avec un fond musical « easy-listening »
(on pourrait aussi dire « simili pop vintage » et « traumatisme
post-gainsbourgien »…) conçu par Bertrand Burgalat (qui a produit ça sur
son label Tricatel, responsable également du fameux « Goûte mes
frites » de Valérie Lemercier parmi tant d’autres chefs d’œuvres immortels
de la branchitude parisianiste)...
En fait j’avais acheté ce CD à l’époque de sa sortie
parce que Houellebecq en promo chez Ardisson et cie m’avait bien fait marrer
(avec son petit polo et sa clope entre le majeur et l’annulaire), qu’il était
pas trop cher, et que j’étais persuadé qu’il allait s’en vendre tellement peu
que ça allait devenir un collector instantané (d’autant plus qu’il y a eu une
histoire comme quoi Houellebecq était mécontent de la pochette et l’avait fait
changer ensuite). Les premières fois que je l’avais écouté, ça me faisait bien
rigoler, mais à le réentendre maintenant ça ne me paraît plus aussi drôle
qu’avant. Musicalement c’est nul, mais pas encore suffisamment (par exemple
« Les pics de pollutions » a – presque – un petit quelque chose de
« The Wanton Song »)... Aujourd’hui je m’interroge sur la
valeur réelle de mon investissement.
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