King Crimson - Islands (1971)
Fripp :
guitare etc… / Mel Collins : saxo etc… / Boz Burrell : basse et chant
/ Ian Wallace : percus / Sinfield : illuminé / plein d’autres gens
dont Charig, Miller, Tippett…
Sur
la photo la plus belle version de cet album (Island pressages UK et RFA), avec la
pochette extérieure représentant l’espace intersidéral, et une pochette
intérieure à rabat avec les paroles et tout et tout… Evidemment ce n’est pas
cette version-là que moi j’ai (ouin ouin !).
Sur
cet album on sent bien que Fripp et Sinfield cherchent à tirer chacun le groupe
dans une direction différente et que les deux univers ne vont plus pouvoir
cohabiter très longtemps. « Formentera Lady » est une balade
classicisante pas désagréable mais qui perd toute forme à force de faire durer
pour raccorder sur « Sailor’s Tale », un instrumental génial avec un
Fripp déchaîné sur une espèce de banjo électrique et des vagues de mellotron à
donner le tournis. « The Letters » une histoire d’adultère ampoulée
où la partie chantée évite soigneusement de se mélanger à la partie musicale
(qui tient plus de la musique contemporaine que de la balade romantique). « Ladies
of the Road », une histoire de groupies dont l’ambiance et le rythme rappellent
« Come Together » et quelques autres des Beatles. Après ça le groupe
arrête de jouer et laisse faire les musiciens classiques extérieurs (« Prelude :
Song of the Gulls », un authentique morceau de musique de chambre, et le
grand final « Islands » où Boz ânonne la poésie sinfieldienne en écho
à la trompette désolée d’être là de Marc Charig).
Heureusement
c’est le dernier album de King Crimson avec Sinfield…
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