King Crimson - Islands (1971)

 

Fripp : guitare etc… / Mel Collins : saxo etc… / Boz Burrell : basse et chant / Ian Wallace : percus / Sinfield : illuminé / plein d’autres gens dont Charig, Miller, Tippett…

 

Sur la photo la plus belle version de cet album (Island pressages UK et RFA), avec la pochette extérieure représentant l’espace intersidéral, et une pochette intérieure à rabat avec les paroles et tout et tout… Evidemment ce n’est pas cette version-là que moi j’ai (ouin ouin !).

 

Sur cet album on sent bien que Fripp et Sinfield cherchent à tirer chacun le groupe dans une direction différente et que les deux univers ne vont plus pouvoir cohabiter très longtemps. « Formentera Lady » est une balade classicisante pas désagréable mais qui perd toute forme à force de faire durer pour raccorder sur « Sailor’s Tale », un instrumental génial avec un Fripp déchaîné sur une espèce de banjo électrique et des vagues de mellotron à donner le tournis. « The Letters » une histoire d’adultère ampoulée où la partie chantée évite soigneusement de se mélanger à la partie musicale (qui tient plus de la musique contemporaine que de la balade romantique). « Ladies of the Road », une histoire de groupies dont l’ambiance et le rythme rappellent « Come Together » et quelques autres des Beatles. Après ça le groupe arrête de jouer et laisse faire les musiciens classiques extérieurs (« Prelude : Song of the Gulls », un authentique morceau de musique de chambre, et le grand final « Islands » où Boz ânonne la poésie sinfieldienne en écho à la trompette désolée d’être là de Marc Charig).

 

Heureusement c’est le dernier album de King Crimson avec Sinfield…

 

 

Retour au sommaire

 

Textes © 2003 – Mr Prog International Corporation

Images (y compris visuels pochettes de disques) © les gens à qui les images appartiennent

 

Toute reproduction même partielle de ce site est totalement prohibée et sera sanctionnée (si j’arrive à attraper les contrevenants) par l’écoute de « Supper’s Ready » de Genesis en entier ou bien (dans le cas où le contrevenant s’avèrerait être un pervers fan de Genesis) par un châtiment d’une cruauté sans équivalents connus dans ce monde (ni dans l’autre).

 

Ce site n’est affilié en aucune sorte à « Pengla » ni à « Apocalypse en 9/8 »