Manset – 2870 (1978)
EMI Pathé Marconi
« C’est le temps qui s’arrête
Comme un oiseau sans tête »
Mouais… et le chanteur, il en a une tête ? ou il s’en est fait prêter une pour la photo ?...

J’ai déjà dit que Manset me faisait penser à Pink Floyd, ça se confirme ici aussi par le fait que la pochette soit sortie des ateliers Hipgnosis. Ladite pochette révèle une certaine mégalomanie en emballant le disque avec une couche supplémentaire par rapport à ce qui se fait normalement, tout ça pour nous mettre deux pauvres photos (dont celle reproduite ci-dessus) ; il y aurait donc eu largement la place d’indiquer quelque part les noms des musiciens, car je serais étonné que Manset soit réellement le seul à jouer ici (probablement qu’il a réemployé tout ou partie de l’équipe de « Il Voyage en Solitaire »). On ne sait donc pas, en particulier, qui joue la guitare hendrixo-gilmourienne qui ramène cet album vers le rock (j’ai vu qu’il y en a qui avancent notamment le nom de Marc Perru ?…), et qui contribue ainsi à rendre la musique plus intéressante (= moins chiante, mais toujours quand même un peu) que ce que j’ai entendu de Manset jusqu’à présent. Cependant l’artiste confirme son goût pour les arrangements de cordes peu subtils donnant un souffle emphatique à ce qui s’apparente en réalité à de la simple variété en terme de composition (penser Michel Berger, Véronique Sanson… avec juste des paroles pires), mis à part le morceau de presque 1/4 d’heure donnant son titre à l’album et occupant presque toute la deuxième face, et paraissant réellement (ou plus exactement : moins gratuitement) expérimental par son mixage (avec la guitare en roue libre, et un bruit horrible qui revient régulièrement comme une vague…).
![]()
Retour à la liste des artistes
Textes © 2010 – Mr Prog International Corporation
Images (y compris visuels pochettes de disques) © les gens à qui les images appartiennent
Toute reproduction même partielle de ce site est totalement prohibée et sera sanctionnée (si j’arrive à attraper les contrevenants) par l’écoute de « Supper’s Ready » de Genesis en entier ou bien (dans le cas où le contrevenant s’avèrerait être un pervers fan de Genesis) par un châtiment d’une cruauté sans équivalents connus dans ce monde (ni dans l’autre).
Ce site n’est affilié en aucune sorte à « Pengla » ni à « Apocalypse en 9/8 »