Patrick Moraz – The
Story of I (1975)
J’aime
bien – j’adore même, en fait – Patrick Moraz. Ses contributions à « Relayer »
ou, dans une moindre mesure, à « Fish out of Water » sont tout
bonnement géniales (si si). Alors ça me gêne de devoir être méchant avec lui. Mais
bon.
« The
Story of I » est l’album solo de Pat, comme en firent chacun des membres
de Yes en 75. Si j’ai bien compris le synopsis que j’ai eut le mérite de lire
en entier, il s’agit d’une histoire futuriste que j’ai pas bien comprise en
fait… euh… y a un immeuble qui s’appelle « I » et les gens y montent
et quand ils arrivent au sommet ils tombent et ils meurent sauf s’ils sont en
couple d’amoureux, auquel cas ils s’envolent (pour aller où, nul ne le sait…).
J’ai pas lu les paroles des chansons en entier car après avoir lu le synopsis j’étais
déjà très fatigué. Juste le couplet en français qui est complètement tarte… Par
contre sur la pochette intérieure (pour ceux qui ont le vinyle) il y a plein de
gribouillages manuscrits où Moraz explique (ou tente d’expliquer car on n’y
comprend rien car y en a dans tous les sens) quels instruments il utilise pour
exprimer quel truc en relation avec quelle partie de l’histoire etc etc…
bon
vous l’avez compris, le concept de base est idiot et la pochette plus fatigante
à lire qu’une box set de King Crimson…
musicalement
il y a trois grands types de compositions entremêlées pour former le résultat
final :
-
ce que Moraz sait le mieux
faire, et ce qu’on attend de lui, c’est à dire des méga solos de clavier de la
mort (que seul Jan Hammer il en fait des plus mortels).
-
des passages essentiellement
instrumentaux faisant intervenir un ensemble de percussionnistes brésiliens. Samba
Samba !!! faut aimer, quoi…
-
des chansons pop très très
nulles. Vraiment très très nulles. Genre : que France Gall aurait demandé
le divorce si Michel Berger lui avait pondu des chansons comme ça.
Voilà
le problème de « The Story of I » : ça n’est pas un
album-concept de rock progressif, mais un album-concept de variétés 70s progressives !!!
Pas
étonnant après ça qu’on l’ait viré de Yes, et qu’il ait atterri à faire l’animation
musicale de Miss France 2002 (sacrée Mme de Fontenay, je ne la savais pas
passionnée de prog)…
A
noter la présence sur cet album de Jeff Berlin et Alphonse Mouzon.
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