PINK FLOYD – Atom Heart Mother (1970)

 

A part peut-être Gilmour qui se comporte un peu comme une espèce de Clapton mou (!), les musiciens de Pink Floyd n’ont aucun talent, que ce soit comme compositeurs ou comme interprètes. La première face est une suite portant le même titre que l’album, où le groupe se fait accompagner (ou plutôt remplacer) par un orchestre et un choeur. L’air principal rappelle vaguement le genre d’arrangements que les Beatles ou Gainsbourg mettaient dans leurs chansons à la fin des 60s. L’écoute complète de cette face n’est pas humainement supportable. La deuxième face comporte 4 morceaux vaguement psychédéliques et très mal vieillis, dont le plus long est entrecoupé de bruitages sensés représenter un petit-déjeuner. C’est un peu mieux que la première face, mais tout de même inintéressant. La pochette représente des vaches (j’aime bien celle qui bave sur la face arrière, ça doit être une vache folle). C’est pas si con que ça quand on y pense : des vaches sur la pochette d’un album qui est une bouse…

 

 

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