Robert Wyatt – Rock Bottom (1974)

 

Le grand paradoxe avec Robert Wyatt (originalement batteur de Soft Machine, puis fondateur de Matching Mole, cloué dans un fauteuil roulant suite à une défenestration accidentelle) est qu’il chante un peu faux, mais en même temps il chante très vrai.

 

Sur la pochette de la version que j’ai, on insiste lourdement sur le fait que c’est « produced by Nick Mason of Pink Floyd ». C’est censé être un gage de qualité ?!?… heureusement la seule filiation qu’on peut sentir est un certain avant-gardisme psychédélique…

 

La meilleure chanson du disque est à mon avis l’ouverture « Sea Song », une ballade touchante dont la fin en particulier atteint la grâce malgré les (ou bien justement à cause des ?) vocalises particulières de Wyatt. Le reste de l’album est dans un style expérimental plus déconcertant, en particulier les deux fins de faces (avec l’intervention assez idiote d’Ivor Cutler).

 

Grand Prix de l’académie du disque Charles Cros.

 

 

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