Shades of DEEP PURPLE (1968)

 

Il était une fois un groupe anglais monté de toutes pièces pour surfer sur la vague de la « pop baroque » lancée par Vanilla Fudge, et qui s’appelait Deep Purple. Voilà son premier album qui est constitué pour moitié de reprises (en particulier le fameux « Hush », une version tarte de « Help » des Beatles, et un « Hey Joe » qui se retrouve cerné par un bolero !) et pour moitié de compos originales, qui ont une teinte 60s très marquée : ça ressemble à du Steppenwolf pour les morceaux les plus énergiques (« And the Address », « Mandrake Root »), ça fait un peu flower-power sinon (« One More Rainy Day »…). Evidemment l’intérêt du truc repose en majeure partie sur la virtuosité de Jon Lord aux claviers et de Ritchie Blackmore à la guitare (sans oublier Ian Paice à la batterie), on ne pleurera pas trop par contre sur le sort du chanteur et du bassiste (Rod Evans et Nic Simper) qui seront virés quelques albums plus tard, quand le groupe décidera de sauter le pas pour devenir l’un des fers de lance du mouvement hard-rock…

 

 

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