Pete Sinfield – Still (1973)
Pour ceux qui auraient encore besoin d’une
explication pour comprendre pourquoi il était devenu nécessaire pour Fripp de
liquider Sinfield de King Crimson : écoutez ce disque, conçu et enregistré
par le parolier avec la complicité d’ex-membres de KC (notamment Mel Collins et
Greg Lake qui co-produisent ça sur le label Manticore d’ELP, et la plupart des
bassistes du décompte à cette date, y compris Wetton)…
A la première écoute j’avais été plutôt favorablement
surpris, mais à le réécouter, ce disque est vraiment atroce. D’abord ça n’est
pas du prog, ou alors vu du côté le plus pop du genre (arrangements classiques
et jazz débiles sur une trame pop informe limite variétoche). Le seul morceau
qui, bien que tout de même un peu mou et répétitif, évite de peu le naufrage
total est « Under the Sky » (composé par Ian McDonald). Ensuite
Sinfield n’a pas une voix faite pour chanter, on dirait Roger Waters en encore
pire (ou Brian Eno qui fait le con). Ça peut peut-être plaire aux fans de Pink
Floyd (ça se situe à peu près au même niveau de médiocrité musicale)…
La pochette rose avec son gentil monstre et sa
jolie blondinette est encore ce qu’il y a de mieux dans l’objet (et représente
bien le monde de conte de fées dans lequel Sinfield vit)…
A noter que les rééditions CDs sous le titre
« Stillusion » comportent ce disque dans un ordre modifié et mélangé
avec des bonus provenant d’un deuxième album (heureusement) avorté…
Textes
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contrevenant s’avèrerait être un pervers fan de Genesis) par un châtiment d’une
cruauté sans équivalents connus dans ce monde (ni dans l’autre).
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9/8 »