Stephen Stills (1970)
Comme
Neil Young avant qu’il rencontre Crazy Horse, Steve Stills a gardé le goût du
son lisse et des arrangements du Buffalo Springfield. Dans son premier album
solo, les sources d’inspiration vont du jazz (« Cherokee »…) au
gospel (« Love the One You’re with », « Church »…), en
passant tout de même bien sûr par le folk (« Black Queen »…), le
blues et le rock (« Go Back Home »…). Une brochette d’invités prestigieux
apparaît sur les diverses chansons : Crosby, Nash, John Sebastian, Booker
T. Jones, Mama Cass, Eric Clapton… la palme revenant à « Old Times Good
Times » où Steve s’offre le luxe d’interrompre le solo de guitare de Jimi
Hendrix par son propre solo d’orgue... Les compositions sont excellentes pour
la plupart, ce qui fait de cet album le seul réellement essentiel de la
carrière solo de Stills (la suite errant entre trips latino, pop mollasse,
auto-plagiats et pompages de Neil-qui-est-mon-pote-si-si-je-vous-assure…)
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