Supertramp – Supertramp (1970)

 

Roger Hodgson (basse, flute, etc... chant) / Rick Davis (claviers, harmonica, chant) / Robert Millar (percus) / Richard Palmer (guitares... chant)

 

Il était une fois un hollandais plein aux as qui voulait avoir un groupe de rock anglais à lui tout seul. Pour ce faire, il confia le soin à Rick Davis (aussi connu sous le nom de Rick Davies, alias « Rick Davies qui fait des chansons chiantes tout seul au piano ») de recruter un groupe. Quelques temps plus tard, Supertramp (« superclodo » en français dans le texte) était né, et prêt à enregistrer un album.

 

Cet album, que les « vrais » fans de Supertramp méprisent royalement, est un joyau perdu du rock progressif (si si). Il s’en est tellement vendu d’exemplaires à l’époque que la moitié du groupe a disparu dans la nature et que Davies et Hodgson ont été priés de faire mieux la prochaine fois sinon le mécène hollandais reprend ses billes…

 

Richard Palmer (alias Richard Palmer-James) signe ici ses premiers textes, quelques années avant d’être le parolier attitré de King Crimson. Robin Black, ingénieur du son souvent employé par Jethro Tull, est aux manettes.

 

Malgré quelques moments plutôt niais (la ballade « Surely » qui ouvre et referme l’album, ou « Shadow Song ») la musique est bonne. Fait exceptionnel connaissant la suite de la carrière de Supertramp, il y a même des morceaux qui bougent vite et qui saturent (grâce essentiellement à la guitare de Palmer). Le morceau de bravoure de l’album est une longue composition progressive de 13 minutes intitulée « Try Again », toute en nuances et en contrastes, avec une belle montée en tension. Le problème tout de même est que le groupe ne semble pas assez mûr techniquement pour pouvoir faire monter ses œuvres jusqu’au niveau de ses ambitions. C’est dommage pour eux qu’ils n’aient pas eu plus de succès à l’époque, car sinon ils auraient probablement continué dans un voie intéressante, rock et progressive (et non pas pop et radiophonique)…

 

Enfin bon, ne me faites pas dire ce que j’ai pas dit non plus, c’est pas l’album le plus super génial de tous les temps quand même…

 

 

Retour au sommaire

 

Textes © 2003 – Mr Prog International Corporation

Images (y compris visuels pochettes de disques) © les gens à qui les images appartiennent

 

Toute reproduction même partielle de ce site est totalement prohibée et sera sanctionnée (si j’arrive à attraper les contrevenants) par l’écoute de « Supper’s Ready » de Genesis en entier ou bien (dans le cas où le contrevenant s’avèrerait être un pervers fan de Genesis) par un châtiment d’une cruauté sans équivalents connus dans ce monde (ni dans l’autre).

 

Ce site n’est affilié en aucune sorte à « Pengla » ni à « Apocalypse en 9/8 »