Jethro Tull [A]
(1980)
Cet
album a été une bonne surprise pour moi, surtout après tout le mal que j’en ai
entendu dire (généralement par des gens qui trouvent « Songs
from the Wood » et « Heavy Horses »
absolument géniaux...). Apparemment on lui reproche essentiellement l’emploi
intensif de synthés et de gadgets électroniques, et le changement de line-up,
mais il faut se rappeler que 1) on était en 80 donc les synthés étaient en
phase avec l’époque (et en fait Tull en utilisait déjà depuis 73…), 2) à
l’origine ça aurait dû être un album solo de Ian Anderson, pour lequel il avait
recruté d’autres musiciens (sauf Martin Barre) mais à la maison de disques on
lui a dit que « Jethro Tull » ça se vendrait mieux que « Ian
Anderson » et donc tant pis pour Barriemore et le reste de la bande (de
toute façon on s’en fout, ils étaient payés au cachet et personne n’est
irremplaçable car Jethro Tull c’est même pas un vrai groupe, c’est juste Ian
Anderson sous un faux nom qui garde tous les sous pour lui tout seul). Bon où
j’en étais… cet album contient des compositions plus qu’honnêtes de la part
d’Anderson (« Crossfire », « Working John, Working Joe »,
« 4.W.D. » et surtout le très rigolo « Batteries not Included »…),
et nonobstant le fait qu’il chante toujours plus du nez (ce qui a cependant un
certain charme, quelque part…), il y a de la bonne flûte, de la bonne guitare,
de la bonne batterie, du bon Eddie Jobson en « special guest » (y
avait facilement moyen de faire pire aux claviers, avec je sais pas moi… par
exemple Peter John Vettese… et pour le même prix il fait un peu de violon aussi
sur « Uniform » et « The Pine Marten’s Jig »)… En un mot
comme en cent : réhabilitons « [A] » !!!
Emballage :
encore un exemple de photo mise en scène pour laquelle les membres du groupe
auraient mieux fait de refuser de poser…
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