Jethro Tull – Live BURSTING OUT (1978)
Enregistré en Suisse (d’où l’intervention de Claude
Nobs comme maître de cérémonie), le premier live officiel de Jethro Tull tente
de faire tenir le maximum de morceaux représentatifs de leur carrière dans le
laps de temps réduit que représente un double LP, ce qui se traduit par des
amputations sévères de certains d’entre eux (à quoi rime une version de 12
minutes de « Thick as a Brick » ?…) – reste à
savoir si c’est un résultat du montage du disque ou si ça a vraiment été joué
comme ça sur scène (ce qui ne m’étonnerait pas tant que ça en fait)… mais à côté
de ça il faut subir tous les commentaires et les blagues plus ou moins drôles
de Ian Anderson entre les chansons (comme quand il dit que David Palmer est
parti pisser…), un solo de flûte fastidieux et des instrumentaux « inédits »
dont le plus notable, intitulé « Conundrum », est un solo de batterie
de Barrie Barlow encadré par un riff de Martin Barre façon Al
Di Meola (donc un truc franchement pas indispensable, quoi…). Le
groupe (et en particulier Martin) joue plus énergiquement sur scène qu’en
studio, mais s’oblige néanmoins à avoir un son très lisse et à respecter les
arrangements programmés (soin qui apparaît notamment dans les permutations d’instruments
réalisées – et décrites simultanément par Anderson – pour reproduire « Skating
Away… »). Le résultat est plutôt décevant. Enregistrer un live
aussi tardivement dans sa carrière a de toute façon probablement été une erreur
de la part de Jethro Tull…
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