Uri GELLER (version française) (1974)

Polydor

 

Pas besoin de faire venir Majax pour se rendre compte que cet album est un attrappe-couillon, dont il existe plusieurs versions dans différentes langues, la version française étant rédigée par Eddy Marnay (celui-là même qui aurait déjà dû être en taule pour avoir commis l’adaptation de « The Court of the Crimson King » en « La Cour du Roi Musicien » pour René Joly) : des textes idiots (se voulant prophétiques, paraboliques, cucul la praline…) sont sussurés (avé l’accent) ou plus rarement chantés par Uri (+ deux chansons interprétées par une certaine Franca Di Rienzo, qui faisait aussi Marie-Antoinette dans « La Révolution Française »…) sur fond de variétoches 70s (arrangements de violons, chœurs…). C’est tellement mauvais que ça n’est même pas drôle. Les deux fins de faces sortent (un tout petit peu) du lot de ces mollassonneries proto new-age, car moins totalement niaises (« Le Jour » a une atmosphère assez tendue…) ou moins hors-sujet (« Le “Moment” » où Uri se décide finalement à nous donner une leçon de tordage de « couillère » et de remontage d’horloge cassée, en précisant néanmoins : « mais si ça ne marche pas, ne soyez pas déçou »… alors on a cru bon d’indiquer sur la pochette :

« Polydor, Uri Geller et toutes les personnes qui ont contribué à l’élaboration de cet enregistrement, déclinent toute responsabilité quant aux expériences qu’il pourrait susciter et à leurs conséquences ».

On se demande bien quelles pourraient être ces conséquences, à part peut-être voir le disque atterrir dans une poubelle).

 

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