Virgin Prunes – If I die, I die (1983)
D’après
ce que j’ai lu ici et là, ce groupe irlandais devrait être considéré comme l’un
des plus accomplis artistiquement du mouvement gothique et même plus largement du
paysage post-punk. À l’écoute de ce disque sensé être leur chef-d’œuvre,
l’impression que j’ai est d’avoir affaire à une bande de nazes qui a écouté en
boucle les albums de Siouxsie et de Bauhaus pour en
recopier ce qui pouvait s’y trouver de plus mauvais. Il y a bien un effort de
semi-conceptualisation avec une face « ancienne » (rassemblant 4 – en
fait 3 seulement car le premier n’est que l’intro du second – morceaux puisant
dans les sonorités archaïques dans le but probable de créer une ambiance
« shamanique ») et une face « moderne » (dont le premier
titre en particulier, en terme de composition comme au niveau des textures de
synthé utilisées, constitue un exemple des plus risibles de mauvaise new-wave),
dualité également affichée par l’intermédiaire de la pochette (des membres du
groupe apparaissent sur la face arrière grimés en tribu préhistorique, et sur
la face avant affublés de hardes et du maquillage goth usuel). Mais ce qui
domine est la médiocrité de composition et d’interprétation (venant en
particulier des différents vocalistes, dont celui le plus souvent mis en avant
vomit ses textes comme une vieille sorcière)…
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