ANDERSON BRUFORD WAKEMAN HOWE (1989)
… c’est à dire Yes avec Tony
Levin à la place de Chris Squire. D’ailleurs c’est vendu comme
étant du Yes (je lis le sticker qui décore la face avant de mon
exemplaire : « Ils se reforment ! Anderson Bruford Wakeman Howe
– An evening of Yes Music Plus… 19 novembre : Paris Bercy – 25 novembre :
Grenoble – 26 novembre : Montpellier – 27 novembre :
Toulouse »).
Quelque part, j’ai envie de plaindre ceux qui étaient
à Bercy le 19 novembre 1989 (et le 25 à Grenoble etc…).
Bruford fait du Bruford, Howe fait du Howe et Tony
Levin fait du Tony Levin (c’est dommage que Rick Wakeman fasse du Rick Wakeman
et que Jon Anderson fasse du Jon Anderson). Ça c’est pour le premier morceau
(« Themes »), parce qu’après c’est : dommage qu’ils fassent TOUS
du Geoff
Downes (si si il est dans le coup ! y a son nom dans les
crédits de « Brother of Mine » ! Aaarrgghhhh !). Le suivant
« Birthright » a Max Bacon (le chanteur de GTR) dans les
crédits, hum ça sent bon le recyclage de déchets de la part de Steve Howe… et
ils se prennent carrément pour la Compagnie Créole sur « Teakbois »…
Bill Bruford a quand même reconnu depuis qu’il a
participé à ça (et au machin suivant de Yes, « Union »…) pour le
pognon…
Enfin quand on regarde bien, y a tout de même une
proportion raisonnable de bons passages dans cet album (5 % ?). Je suis un
peu déçu, en fait je m’attendais vraiment à pire.
Belle pochette de Roger Dean...
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