Harold Budd / Brian Eno – Ambient 2 : The Plateaux of Mirror (1980)
Pour ceux qui n’auraient pas été découragés par le premier
volume de la série, ce « Ambient 2 » continue dans un style
comparable, avec des morceaux plus courts et plus nombreux mais homogènes et
interchangeables. Eno s’est trouvé un copain qui joue du piano minimaliste
atmosphérique (Harold Budd). Un des concepts de l’ambient est que la musique
sert de simple élément d’ambiance et doit donc pouvoir être passée à niveau
sonore faible, et ne nécessite pas de comportement d’écoute active. Avec cet
objectif en vue, cet album devient un chef d’œuvre dans son genre car je suis
incapable de décrire ce qu’il contient, à part peut-être les deux débuts de
faces (en particulier le 2ème « Not Yet Remembered » contenant
une piste de vocalises traitée), les compositions sont tellement squelettiques
qu’il est difficile de garder son attention dessus et de s’en souvenir ensuite,
sauf pour pouvoir dire qu’il y a du piano tout le long et que par moments ça
ressemble aux conneries new age comme chez Nature et Découvertes. D’ailleurs en
fait c’est vrai que j’ai fait autre chose en même temps chaque fois que je l’ai
passé (et même je me demande si une fois je n’ai pas dormi). C’est bien joli
mais j’ai tendance à préférer que la musique soit un minimum destinée à un
comportement d’écoute active, face à quoi ce disque paraît fatalement nul et chiant
(ou bien c’est peut-être que finalement le concept-même d’ambient est nul et
chiant)…
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