Brian Eno – Ambient 1 : Music for Airports (1978)
Sur la pochette interne, Eno donne une définition de
la musique « ambient » qui complète les notions déjà exposées dans
« Discreet Music ». Il insiste ainsi sur la distinction
entre ce qu’il fait et la « muzak », parce que la muzak c’est nul
alors que ce qu’il fait c’est de la vraie expérimentation vachement fute-fute,
hein, ho, non mais.
M’enfin ce qu’il fait là c’est quand même plutôt
chiant. Le problème surtout c’est que c’est beaucoup trop long. Les airs de
base sont plutôt jolis, alors ça ferait peut-être quelque chose de super si ça
durait 5 minutes en tout, mais ça dure bien trois quarts d’heure… Il y 4
morceaux interminables, le premier est commis avec la complicité de Rhett
Davies et Robert Wyatt (c’est lui qui joue le piano), les
deux suivants reposent sur un trio de voix féminines, et le dernier est
bidouillé par Eno tout seul chez son copain Connie Plank (qui s’occupait de Kraftwerk
dans le temps). Chacun part en roue libre sans évoluer de toute sa durée (ou très
peu), ce qui à l’arrivée rend énervants des éléments sonores a priori au départ
plutôt reposants (ce qui n’était probablement pas le but recherché)…
Et je ne vois pas le rapport avec les aéroports (à
part que c’est chiant aussi d’attendre dans les aéroports)…
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