Anthony Phillips – The Geese and the Ghost (1977)
Anthony
Phillips fut le premier guitariste de Genesis, avant de laisser la place à
Steve Hackett. Son ancien collègue Mike Rutherford vient le seconder comme
musicien et co-compositeur sur son premier album solo, où l’on retrouve
également Phil Collins qui chante sur deux titres (ça semble donc être une
habitude chez ces deux-là d’apparaître sur les albums solo de leurs guitaristes…).
Ce disque représente à peu près ce qui a existé de pire dans le prog
anglais : une pléthore d’instruments utilisée de manière uniquement
décorative sur un rythme tout mou (même Renaissance jouait
plus énergiquement…), dans des ballades mielleuses et des suites instrumentales interminables
sensées évoquer des thèmes historiques ou légendaires obsolètes (ici encore un
truc qui se passe du temps d’Henry VIII… c’est expliqué à l’intérieur
de la pochette) et des compositions savamment inspirées de traditions musicales
anciennes et qui virent donc au pastiche (dans le meilleur des cas…). Remarque,
avec les illustrations de la pochette (façon livre de contes de fées), il
fallait s’y attendre… Tout ceci donne à l’arrivée un mignon petit disque qui ne
touchera pas souvent votre platine (et dire que j’ai utilisé le mot
« mièvre » à propos de Camel…). Par
contre, à la rigueur, utilisé comme musique dans un film, ça pourrait peut-être être
sympa…
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