Il a arrêté de me prendre la tête avec ça, mais ça lui fera sûrement plaisir quand même, donc voici pour Pyzep : un album de Camel, le deuxième que j’ai trouvé, à savoir :

 

Camel – Moonmadness (1976)

 

… et c’est une agréable surprise par rapport au peu que je connaissais du groupe auparavant, et pour ce qui est de mon interrogation de savoir s’ils avaient fait mieux avant : oui, sans aucun doute. A tel point que j’ai d’abord presque failli mettre une encore meilleure note à ce « Moonmadness », mais j’ai été retenu dans mon élan du fait que la musique, jouée avec une indéniable application technique et en même temps une sensibilité convaincante, se situe tout de même dans la veine la plus mièvre (certains insisteront pour dire plutôt « jolie »…) du prog anglais des 70s (avec des tempos souvent lents et des sonorités rondes avec de la flûte etc…) (et puis l’intérêt initial tend à s’éroder lors des écoutes suivantes). L’identité sonore de Camel se situe quelque part entre celles de Genesis et de Pink Floyd, mais le groupe de Bardens et Latimer a le bon goût de se montrer plus sympathique que ses deux modèles (ce qui n’est certes pas très difficile, en particulier par rapport au deuxième…).

 

Et aussi je n’ai pas bien compris ce qui avait pu les pousser à choisir le morceau le plus tarte (et moche) pour ouvrir l’album…

 

 

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