Bruford : One of a Kind (1978)

 

Après avoir quitté UK, Bruford et Holdsworth reforment le groupe de fusion de Bill (en emportant quelques compos dans leurs poches, ce qui explique le crédit donné à Jobson pour « The Sahara of Snow »), avec les mêmes musiciens (qui sont passés chez le coiffeur entre-temps). A part le texte extrait de « Alice au pays des merveilles » au début de « Fainting in Coils », cet album est entièrement instrumental, et relativement meilleur que le premier (même si c’est un peu dommage qu’il n’y ait plus Annette Peacock, et si les sonorités des synthés de Dave Stewart sont assez nazes par moments). Mis à part le live, c’est même probablement le meilleur album de Bruford. Techniquement c’est une tuerie (gentille…) qui va à toute vitesse, mais tend un peu à rentrer par une oreille pour ressortir par l’autre aussi vite…

 

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