Sonic Youth – Daydream Nation (1988)

 

Cet album est généralement considéré comme le chef-d’œuvre du groupe emblématique du « noise-rock », tendance difficilement supportable du mouvement rock indé américain qui sévit depuis le milieu des années 80 et connut son apogée avec la mode grunge. Le principe étant pour les deux guitaristes de faire purement et simplement du bruit (c’est sensé être expérimental) à l’intérieur d’une trame neo-garage en elle-même assez convenue. Bizarrement (?…), ça ne marche pas. Passée l’ouverture « Teenage Riot » qui est une composition assez efficace, le contenu de « Daydream Nation » s’agglomère comme une purée sonore dont les morceaux bourrins, pas beaux et généralement trop longs ne se distinguent principalement les uns des autres que par l’alternance des trois (mauvais) chanteurs. Le gros problème des Sonic Youth quand on les écoute aujourd’hui est leur absence de personnalité (quasiment rien ne les différencie de leurs cohortes d’imitateurs qui continuent de pulluler sur les ondes des radios de campus américaines)…

 

 

Retour au sommaire

 

Textes © 2006 – Mr Prog International Corporation

Images (y compris visuels pochettes de disques) © les gens à qui les images appartiennent

 

Toute reproduction même partielle de ce site est totalement prohibée et sera sanctionnée (si j’arrive à attraper les contrevenants) par l’écoute de « Supper’s Ready » de Genesis en entier ou bien (dans le cas où le contrevenant s’avèrerait être un pervers fan de Genesis) par un châtiment d’une cruauté sans équivalents connus dans ce monde (ni dans l’autre).

 

Ce site n’est affilié en aucune sorte à « Pengla » ni à « Apocalypse en 9/8 »