Sonic Youth – Daydream Nation (1988)
Cet
album est généralement considéré comme le chef-d’œuvre du groupe emblématique
du « noise-rock », tendance difficilement supportable du mouvement rock indé
américain qui sévit depuis le milieu des années 80 et connut son
apogée avec la mode grunge. Le principe étant pour les deux
guitaristes de faire purement et simplement du bruit (c’est sensé être
expérimental) à l’intérieur d’une trame neo-garage en elle-même assez convenue.
Bizarrement (?…), ça ne marche pas. Passée l’ouverture « Teenage
Riot » qui est une composition assez efficace, le contenu de
« Daydream Nation » s’agglomère comme une purée sonore dont les
morceaux bourrins, pas beaux et généralement trop longs ne se distinguent
principalement les uns des autres que par l’alternance des trois (mauvais)
chanteurs. Le gros problème des Sonic Youth quand on les écoute aujourd’hui est
leur absence de personnalité (quasiment rien ne les différencie de leurs
cohortes d’imitateurs qui continuent de pulluler sur les ondes des radios de
campus américaines)…
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