R.E.M. – Murmur (1983)

 

Depuis assez longtemps maintenant, R.E.M. a acquis la capacité à remplir les stades. On aurait tendance alors à oublier qu’à ses débuts, trop tardifs chronologiquement et trop frais musicalement pour appartenir à une new-wave déjà bien engagée sur la voie du déclin, le groupe originaire d’Athens en Géorgie (comme les B52’s… mais les R.E.M. font plus intello) représentait pour les critiques le fleuron de ce qu’on appela, faute de mieux, le rock indé (du fait que les groupes concernés enregistraient sur des labels indépendants). Le terme (comme d’ailleurs ceux de progressif et new-wave) a évolué et recouvre aujourd’hui des variantes diverses (dont : punk hardcore, noise-rock, grunge… et on peut aussi y rattacher les racines du math-rock et du post-rock) et beaucoup de formations indés ont fini par être distribuées par des majors (enfin passons…), R.E.M. se situe dans un territoire relativement calme (disons, tout de même énergique mais pas agressif – ses tubes célèbres des années 90 ne permettent d’imaginer que la partie la plus molle de son répertoire initial) et son succès (critique et plus récemment public) doit probablement autant (ou même davantage) au timbre vocal particulier de Michael Stipe qu’à la qualité réelle de ses compositions (même si on peut facilement trouver pire)…

 

 

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