Diamanda Galas – Saint of the Pit (1986)
Après une longue intro instrumentale aux claviers
(qui n’est ni plus ni moins qu’une musique de film d’horreur) et une pièce de
transition (avec des bruits de chaînes comme percussions…), la Diamanda intègre
à son répertoire des textes de poètes français du XIXème siècle plus ou moins
maudits (Baudelaire, de Nerval, Tristan Corbière) avec une interprétation
sinistre appropriée. Tout l’intérêt de cette œuvre avant-gardiste, qui serait
un peu chiante à l’écoute sinon, vient de la sincérité investie par la
chanteuse dans la recherche d’une atmosphère de ténèbres et de souffrance
allant bien au-delà de ce que pouvait généralement produire le rock gothique
(d’ailleurs par moments cette « sainte de l’abîme » fait penser à une
version extrémiste de certains trucs de Lisa Gerrard). En
comparaison, « The Sporting Life » passerait pour un
disque de rock « normal » et presque joyeux…
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