Pink Floyd – The Dark Side of the Moon (1973)

Caché derrière l’une des pochettes les plus célèbres de l’industrie du disque (le prisme décomposant la lumière blanche, ce qui n’a bien entendu aucun rapport avec la face obscure de la lune), le tube « Money » (lapsus révélateur d’un groupe définitivement entré dans sa phase commerçante) pourrait presque racheter cet album grâce à ses parties de guitare tout à fait correctes, mais hélas dans sa globalité ce disque reste chiant et prouve bien à quel point la réputation de Pink Floyd est surfaite. D’autant plus qu’ici il n’y a rien d’expérimental, juste une tentative paresseuse de faire prendre des vessies pour des lanternes avec des procédés éculés de la part de Waters et cie (et de l’ingénieur du son Alan Parsons, probablement autant responsable du résultat final que les musiciens, et qui reprendra leur recette en encore plus édulcorée pour son propre « Project », encombrant par là même de ses disques les ondes radiophoniques puis les bacs des soldeurs)… élément supplémentaire à charge, la présence de choristes (Barry St.John, Liza Strike…) qu’on avait pris l’habitude d’entendre sur des trucs aussi indéfendables artistiquement que le Butterfly Ball, les 6 femmes d’Henry VIII ou les albums de Nazareth… Pas le pire Pink Floyd, mais on vit quand même très bien sans…

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Complément :

 

pour ceux qui douteraient encore du côté gadget publicitaire de l’œuvre, il convient de rappeler que le disque était commercialisé à l’origine avec deux posters et deux autocollants (format carte postale) comme cadeaux bonux :

 

 

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