Eider Stellaire (2) (1986)
Il a fallu attendre cinq ans pour avoir un deuxième album d’Eider Stellaire, et dans ce laps de temps les choses semblent avoir évolué, mais pas vraiment en mieux : Michel Le Bars assure ici lui-même, en plus de la batterie, une partie des claviers et la totalité du chant (du chantonnement, plutôt…), et ses compositions prennent une allure plus calme, parfois même enjouée, réduisant hélas considérablement le rôle de Jean-Claude Delachat (et ça ne profite pas trop non plus au bassiste Patrick Singery). Une grosse portion du disque (entre le tiers et la moitié de la durée totale…) se perd ainsi dans une fusion mollasse générique ou une vilaine zeuhl phase II. Heureusement, dans le reste, la nouvelle approche musicale porte ses fruits avec l’installation d’une atmosphère alternativement épurée et tendue, reposant sur une technique rythmique complexe voire expérimentale (même si ça ne ressemble pas vraiment, ça me fait penser à certains passages de « I Advance Masked », ou de « The Catherine Wheel »… ou à du Art Zoyd, ou, plus logiquement encore, à la « Promenade » de leurs amis Altaïs). Le très bref « Retour des Champs » (je ne sais pas ce qu’ils font pousser dans leurs champs…) met un terme incongru, avec sa flûte bucolique (qui rappelle un peu la « Dance of the Puppets »…), à un album d’autant plus scandaleusement court (résultat des galères de l’autoproduction…) qu’il se monnaye fort cher de nos jours.
Merci à Jean-Claude Delachat et Pierre Minvielle-Sébastia pour leur aide…
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