Brian Eno – Discreet Music (1975)

 

Dans cet album (et surtout dans ses notes explicatives…) Eno a défini presque complètement la musique « ambient ». L’importance historique entre donc en ligne de compte dans l’intérêt que suscite ce disque, mais celui-ci représente tout de même une des expérimentations les plus convaincantes (et les plus intéressantes à l’écoute) du genre. La première face est consacrée à la « musique discrète » (jeu de mot sur le sens littéral trivial de l’expression, le volume devant volontairement rester bas au point d’être inaudible par moments, la musique devant devenir un simple élément parmi le bruit ambiant) et voit donc Eno laisser tourner des boucles de synthé destinées normalement à être overdubbées par Fripp (on en retrouve un passage sous le titre « Wind on Wind » dans « Evening Star »…), tandis que la deuxième face propose des versions du « canon » de Pachelbel déformées par l’application de consignes données aux musiciens d’un ensemble classique, et reposant sur des règles d’ordre mathématique, ce qui donne des bizarreries fascinantes...

 

 

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