Fripp & Eno –
Evening Star (1975)
Comme toujours avec les Frippertronics (et même, plus généralement, avec l’ambient), si l’on n’est pas sensible à ce genre de technique particulière, on sera tenté de considérer ça comme de la fumisterie... m’enfin…
Par
rapport à [No Pussyfooting], la technique commence à se
raffiner, et désormais ce que Fripp et/ou Eno s’abstiennent de rajouter dans
leurs couches de boucles compte autant dans le rendu final (et dans la
perception de l’intention qui réside derrière) que ce qu’ils y introduisent
effectivement. La suite « Wind on Water / Evening Star » est
peut-être le sommet atteint par la technique des Frippertonics dans le domaine
du pouvoir d’évocation lumineuse, tandis que « An Index of Metals »
plonge dans les ténèbres (à l’instar de beaucoup d’improvisations
crimsoniennes) pendant pratiquement une demi-heure (idéal pour servir de fond
sonore pour le jeu de rôles de Cthulu…).
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