Gentle Giant – Octopus (1972)
Assez souvent considéré (à mon humble avis, à tort)
comme le meilleur disque de Gentle Giant, « Octopus » est l’album
d’un groupe qui cherche encore son identité profonde (elle viendra finalement
sur « In a Glass House »), d’un groupe qui bien
qu’ayant déjà produit des résultats remarquables continue à explorer ses
propres limites, pour voir jusqu’où il peut aller trop loin – et se retrouve
alors à naviguer avec une marge très serrée entre le sublime et le grotesque.
Une œuvre qui prend trop le risque de passer pour une démonstration technique
ou une expérimentation absconse, manquant un peu de ligne directrice et de
sensibilité…
Pour ce qui est de l’évolution de la line-up, c’est
le dernier disque avec les trois frères Shulman (Philip quittera le groupe
après) et le premier avec John Weathers comme batteur (définitif).
Attention pour les collectionneurs, cet album existe
sous deux pochettes : la nord-américaine représente la pieuvre dans un
bocal, tandis que l’européenne (signée Roger Dean) montre l’animal dans son
milieu naturel (mais avec des couleurs pas très naturelles)...
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les contrevenants) par l’écoute de « Supper’s Ready » de Genesis en
entier ou bien (dans le cas où le contrevenant s’avèrerait être un pervers fan
de Genesis) par un châtiment d’une cruauté sans équivalents connus dans ce
monde (ni dans l’autre).
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