HENRY COW – Unrest (1974)
Voici l’un des vestiges les plus déconcertants de
l’époque à laquelle Virgin pouvait encore se vanter d’être un label indépendant
de musique expérimentale. Le premier morceau du disque, soit disant inspiré
d’un titre des Yardbirds (mais il n’y a rien de reconnaissable dedans) est un
instrumental assez court et qui fera crier au génie (ou s’enfuir en hurlant,
selon la sensibilité de l’auditeur), Fred Frith y manipulant la guitare d’une
manière qui fait penser à Robert Fripp devenu fou (Comment ça, il est déjà fou
Fripp ? mais non, il est pas fou mon Frippounet…), ce qu’il ne refera
(malheureusement) qu’assez rarement dans la suite du disque. La première face,
passée une période d’adaptation, est audible. Ça fait un peu penser à « Larks’Tongues
in Aspic » où on n’aurait gardé que les passages les plus
expérimentaux. La deuxième face nécessite vraiment beaucoup d’efforts (elle est
un peu dans la veine du jam de « Moonchild »…).
Il n’y a pas de paroles, à part une petite chanson au piano à la fin, mais en
dehors de ça seulement quelques mots incohérents en français (dont une
récitation des voyelles de l’alphabet)… La musique est volontairement ardue (on
appelle ça du R.I.O. : « Rock in opposition »)…
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