King Crimson –
Larks’Tongues in Aspic (1973)
Suite
à la désertion de Mel, Boz et Ian (partis s’amuser avec Alexis Korner) Fripp
réunit : Bill Bruford (batterie), John Wetton (basse et chant), David
Cross (violon, flûte, mellotron…) et Jamie Muir (percus, bruitages, etc etc…).
Le but est de revenir à l’énergie primaire du King Crimson original, qui s’était
quelque peu dissoute dans le verbiage sinfieldien sur les derniers albums
studio du groupe, avec des compositions censées ressembler (dixit Fripp) à du
Bartok joué par Hendrix… Après avoir testé ce nouveau concept en live (comme en
témoignent notamment les KCCC 3 et 20), le groupe
enregistre en studio les versions raffinées des principaux titres pour ce qui
va devenir l’album « Larks’Tongues in Aspic ». Cet album est génial
(le mot n’est pas trop fort) à ceci près que l’intensité des morceaux tels
qu’ils pouvaient être joués en live est un peu diluée par le travail en studio.
La musique évoque toute une palette d’émotions et de sentiments humains (de
l’animal jusqu’au divin…). Les deux grands développements instrumentaux
(« Larks’Tongues in Aspic, Part 1 » et « The Talking
Drum »/« Larks’Tongues in Aspic, Part 2 ») encadrent
parfaitement les trois morceaux chantés (avec des textes signés Richard
Palmer-James : « Book of Saturday », « Exiles » et
« Easy Money »). Les apports de Jamie Muir sont la cerise sur le
gâteau, dommage que ce soit le seul album auquel il ait participé (mais Bill se
débrouillera pas mal tout seul par la suite…). Indispensable…
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