Birth Control – Hoodoo Man (1972)

 

Birth Control fait un peu tâche dans le paysage teuton de l’époque par son approche musicale n’abordant que très superficiellement les recherches rythmiques « ethniques » (à la Can…) et les sonorités synthétiques (à la Kraftwerk…) caractérisant généralement le krautrock. En fait, Birth Control est même davantage un groupe de hard-rock qui fait par moment des bruits bizarres (comme la flatulence synthétique qui annonce « Gamma Ray »…) qu’un groupe véritablement progressif, titre auquel il pourrait tout de même prétendre de par la complexité structurale de ses – relativement longs – morceaux, ses textes moralisateurs annonçant l’avenir – forcément dramatique – de l’humanité, et le recours à quelques instruments à claviers originaux (on entend aussi un joueur de cornemuse et un chien sur le dernier morceau de l’album). Le chef et principal compositeur du groupe était à l’époque le guitariste Bruno Frenzel, du genre : qui balance des gros riffs et n’hésite jamais à démontrer sa virtuosité. Avec l’organiste (très kitsch Prisunic) Wolfang Neusser (alias Wölle, car chaque membre se fait appeler par un petit diminutif sympa pour favoriser l’adhésion des fans – alors nombreux dans leur pays natal), la section rythmique bourrine (Bernd Noske & Bernd Koschmidder, alias Nossi & Koschi…) et un chanteur qui a du coffre (c’est Nossi ici aussi…), ça rappelle principalement… Deep Purple. C’est un groupe sympathique mais dont l’œuvre n’a pas très bien vieilli, et surtout gagne à être entendue en live (Wölle étant remplacé par le redoutable Zeus !)…

 

 

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