Iggy Pop & James Williamson – Kill City (1977)
C’est
probablement la notoriété retrouvée d’Iggy Pop avec le succès de « The
Idiot » et « Lust for Life »
qui encouragea le label Bomp! à publier cet album résultant de sessions
organisées en 1975 par James Williamson (le guitariste des Stooges version
« Raw Power »). Iggy était alors en plein traitement contre sa
dépendance à la drogue, ce qui peut expliquer son chant un peu faiblard
par moments et sa présence finalement assez restreinte sur l’album (la légende
veut qu’il vint enregistrer ses pistes le week-end entre deux hospitalisations
psychiatriques). Le plus étonnant dans ce disque est, hormis sa couleur (*), la
direction musicale choisie par Williamson avec toujours en majorité un rock
bien énergique mais au son relativement lisse et aux arrangements élaborés
(claviers, saxo, chœurs…), et surtout des instrumentaux quasi-expérimentaux
pour boucher les quelques trous laissés par Iggy (une quasi-nécessité vu que
l’album demeure très bref malgré leur inclusion avec à peine 34 minutes…), le
« Night Theme » qui articule les deux faces avec les vocalises de Gayna
(from the Count Dracula Society), et le final « Master Charge »
avec les synthés de Scott Thurston. Si le résultat global paraît mal équilibré,
et si « Raw Power » conserve la faveur des critiques aux dépends de
ce « Kill City » relativement obscur, ce serait tout de même une erreur
de négliger complètement cet album…
(*) pressage
original américain sur vinyle vert.
Textes © 2006 – Mr Prog
International Corporation
Images (y compris visuels
pochettes de disques) © les gens à qui les images appartiennent
Toute reproduction même partielle
de ce site est totalement prohibée et sera sanctionnée (si j’arrive à attraper
les contrevenants) par l’écoute de « Supper’s Ready » de Genesis en
entier ou bien (dans le cas où le contrevenant s’avèrerait être un pervers fan
de Genesis) par un châtiment d’une cruauté sans équivalents connus dans ce
monde (ni dans l’autre).
Ce site n’est affilié en aucune
sorte à « Pengla » ni à « Apocalypse en 9/8 »