Kraftwerk – The
Man-Machine (1978)
C’est la version anglaise d’un album dont il existe
aussi une version originale allemande. La musique électronique de Kraftwerk est
devenue une forme de pop synthétique, avec même un rythme dansable grâce à 2
percussionnistes (qui auraient pu être avantageusement remplacés par des boîtes
à rythmes). Les airs eux-mêmes ne sont pas trop mal, quoique très répétitifs
(ce qui serait bien pour des morceaux de 2 minutes, mais ils durent en moyenne
6…), et ils restent quand même dans l’esprit naïf (voire idiot) auquel le
groupe de Ralf et Florian avait habitué ses auditeurs. Relativement plus
intéressante que la musique elle-même est la signification que l’on peut être
tenté de lui donner. Les textes traitent principalement de robotique et d’urbanisme.
Le design de la pochette donne aussi une indication : avec leurs chemises
(et leur maquillage) rouges, le membres du groupe bien alignés dans un escalier
regardent vers un futur que l’ont voudrait nous faire croire radieux. C’est un
visuel typique des propagandes totalitaires. En fait donc, il faut peut-être
comprendre que Kraftwerk fait une musique d’oppression et d’aliénation, où l’élément
humain disparaît derrière la machine… même si à l’écoute l’ambiance reste assez
légère. Ce disque représente une avant-garde pour un nouveau courant musical
qui connaîtra son couronnement dans les années 80s avec l’émergence de New Order…
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