Ray Manzarek – The Golden Scarab (1974)

On prend les Doors, mais on remplace Robbie Krieger par Larry Carlton, John Densmore par Tony Williams, Jim Morrison par Ray Manzarek, et Ray Manzarek par Ray Manzarek. Autrement dit on gagne au change à chaque fois (d'un point de vue compétence technique, du moins). La musique est plutôt pas mal, et demeure dans la lignée du groupe précédent, même si elle paraît dépourvue de l'aspect "tubesque" qu'ont donné de nombreux passages radiophoniques à "Light my Fire" et cie. (toutefois, on remarquera aussi l'emploi de divers synthétiseurs plus modernes : un élément parmi d'autres qui traduit l'évolution du claviériste des Doors vers quelque chose de réellement progressif). Le concept existentialiste avec ses allusions à l'Egypte antique était peut-être dispensable (en ce sens également qu'il sert de justification à une pochette risible avec des photos de Manzarek prenant la pose peinturluré en doré et retouché au gros feutre vert)...


 

Et oui, Ray, tu es peut-être même un âne...

 

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