McDonald and Giles (1971)
Malgré
sa « Suite in C » vaguement progressive (avec Steve Winwood en
guest-star aux claviers) et son
« Birdman » recouvrant une face complète (avec des textes de
Peter Sinfield), cette tentative des deux transfuges de King Crimson ne
trompera personne quant à la qualité de sa musique : il s’agit de pop très
datée fin 60s, comme des milliers de groupes à l’époque essayaient d’en faire
dans le sillage des Beatles. Ne cherchez pas le Mellotron : la flûte, les
cordes et les cuivres sont des vrais. Ne cherchez pas non plus un guitariste
capable de faire un solo. Je n’ai jamais été particulièrement fan du style
pétaradant de Michael Giles, mais il faut reconnaître que c’est surtout son jeu
de batterie qui donne un peu d’animation et d’originalité à l’ensemble…
Intérêt
historique : « Flight of the Ibis » que les notes présentent
comme étant la mélodie originale de « Cadence and Cascade »,
ce qui montre comment Fripp a modifié le morceau originalement composé par
McDonald (on ne pourra pas dire que c’était mieux avant)…
Pochette :
OK les mecs, vos petites amies sont très jolies (comment ça,
« jaloux » ?… oui, bien sûr jaloux :P) mais un petit effort
pour la pochette aurait été le bienvenu (remarque, pochette naze, musique naze,
ça ne fait pas trop dépareillé comme ça)…
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