Mahavishnu Orchestra – The Lost Trident Sessions (1999)

 

Enregistré en 1973, cet album, qui aurait dû être normalement le troisième du Mahavishnu Orchestra original, a dormi 25 ans sur une étagère avant d’être redécouvert par hasard et publié. A l’époque McLaughlin et le reste du groupe n’étaient pas d’accord sur la manière dont il devait être arrangé, à la suite de quoi on a préféré sortir le Live « Between Nothingness and Eternity ». Les tensions qui s’étaient installées au sein du groupe (et qui aboutiront peu de temps après à sa dissolution) sont à l’origine de la concession faite par McLaughlin dans la composition de l’album : chaque autre membre contribue avec un titre (sauf Cobham qui a préféré se réserver pour sa carrière solo). Hammer apporte sa « Sister Andrea » qu’on retrouve dans le live, Goodman le déchirant « I Wonder » et Laird « Stepping Tones » (peut-être le morceau le plus faible du lot, rappelant « The Dance of Maya » de « The Inner Mounting Flame » en plus simple). Les compositions (et le jeu de guitare) de McLaughlin sont ses meilleures depuis le premier album du M.O., à savoir « Dream » (dans une version condensée qui surpasse pourtant celle du live), « Trilogy » et « John’s Song #2 » (une version primitive de ce qui deviendra « On the Way Home to Earth » sur « Visions of the Emerald Beyond »…

 

A noter que c’est le seul album du M.O. à ne pas avoir un titre dicté par Sri Chinmoy (un motif supplémentaire de satisfaction).

 

 

Retour au sommaire

 

Textes © 2003 – Mr Prog International Corporation

Images (y compris visuels pochettes de disques) © les gens à qui les images appartiennent

 

Toute reproduction même partielle de ce site est totalement prohibée et sera sanctionnée (si j’arrive à attraper les contrevenants) par l’écoute de « Supper’s Ready » de Genesis en entier ou bien (dans le cas où le contrevenant s’avèrerait être un pervers fan de Genesis) par un châtiment d’une cruauté sans équivalents connus dans ce monde (ni dans l’autre).

 

Ce site n’est affilié en aucune sorte à « Pengla » ni à « Apocalypse en 9/8 »