Gary Numan – The Pleasure Principle (1979)

 

La question semble se poser de savoir si Gary Numan (du moins concernant cet album qui demeure son principal succès) se classe dans la musique électronique ou dans la cold-wave. Les synthés font la base du son, et la voix semble filtrée en permanence (ce qui constitue à mon avis le talon d’Achille de ce disque), néanmoins on ne sent pas ici la qualité cybernétique qu’on trouve chez Kraftwerk, en raison des interventions sur certains passages de vrais instruments à cordes, et d’une batterie monotone mais indubitablement humaine. La musique est par moments mélancolique, mais sans virer complètement non plus au désespoir, et semble exempte d’agressivité. La froideur apparaît seulement dans les sonorités et dans le choix des textes, traitant de sujets à connotations techniques et sociologiques. En fait, Gary Numan se positionne plutôt comme un précurseur de la mode de la pop à synthés (et en particulier des « nouveaux romantiques ») qui dominera l’industrie musicale dans le courant des années 80. On finit par s'en lasser…

 

 

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