Peter Hammill – pH7
(1979)
« pH7 »
est, bien évidemment, le 8ème album solo de Peter Hammill (et le
titre se réfère donc en fait, comme tout le monde l’aura compris, au point de
neutralité sur l’échelle d’acido-basicité de Brönstedt). Avec « My
Favorite », l’espèce de chanson d’amour relativement « optimiste »
(mais à la sincérité douteuse) qui ouvre ce disque, le premier réflexe à
l’écoute est de se demander si Peter Hammill n’a pas finalement cédé aux
pressions des gens de Charisma qui voudraient bien qu’il devienne un artiste
commercialement rentable de leur catalogue. Et puis « Careering »
avec sa guitare démente vient démentir cette demi-crainte. On est ensuite
totalement rassuré par le terrifiant « Porton Down », la chanson qui
(dit-on) intéressa l’ex-punk John Ellis à collaborer avec P. H. dans le K
group. Mais les choses retombent un peu (beaucoup même) avec une
nouvelle version de « Mirror Images » qui n’apporte pas grand-chose
de plus par rapport à la version de « Vital ». Ça et
la suite sont dans le style « je bricole tout seul chez moi et j’essaie
des trucs et tant pis si ça marche que une fois sur deux » qui
caractérisait le précédent opus « The Future Now ».
Le niveau semble remonter un peu sur la fin avec la suite progressive « Mr
X (gets tense) / Faculty X » aux accents vandergraafiens. Ce fut un tel
triomphe commercial que P. H. dût trouver une nouvelle maison de disques qui
veuille bien de lui après ça…
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