Mike Oldfield – QE2 (1980)

 

Avec l’arrivée de la décennie 80, Mike Oldfield a découvert les joies du synthé (lui permettant notamment de remplacer avantageusement son frère le flûtiste), du vocoder et de la boîte à rythmes – ceci donne à certains passages de cet album un côté quasi bugglesque. Fidèle à sa manie de jouer lui-même un nombre maximum d’instruments, il élabore des textures sonores très denses, dans le but probable de faire passer en force des compositions totalement creuses (reposant dans des proportions variables sur du pseudo classicisme, du pseudo folklore celtique et des pseudo rythmiques de la brousse africaine). Il a tout de même engagé une chanteuse (Maggie Riley) qui n’a pour l’instant le droit que d’ânonner des onomatopées, et quelques complices en nombre limité (dont, en super guest-stars, Phil Collins et Morris Pert, aussi inutiles chacun son tour ici comme batteur qu’ensemble chez Brand X…). Comme il restait quelques trous à boucher entre les compositions relativement courtes, il y a en plus des reprises des Shadows (« Wonderful Land ») et même d’Abba (« Arrival »)…

 

Et c’est là qu’on comprend finalement à quel point Abba était en fait un bon groupe…

 

 

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