Jefferson Starship – Red Octopus (1975)
Je vais me retenir de dire du mal de Grace Slick même
si ça serait une bonne occasion, en fait j’ai voulu parler de cet album car il
offre un exemple très intéressant de contamination progressive dans un cadre
musical pourtant globalement non progressif (puisque même si je suis incapable
d’être totalement objectif vis à vis de ce groupe, on voit tout de
même qu’ils évoluaient dans un créneau de franche sucrerie commerciale). Ça se
passe principalement dans les instrumentaux, d’abord pour bien casser
l’ambiance après « Miracles » (dont la version longue surprend plutôt
désagréablement par rapport à la version single, élaguée de quelques détails
grotesques, que reprend le best-of), Papa John Creach fait chier tout
le monde avec son violon country comme Emerson ferait chier tout le monde avec
ses reprises
d’Aaron Copland, et puis plus près de la fin de l’album il y a le
mini délire progressif moyenâgeux « Sandalphon » (déjà rien que le
titre…) fourni par Pete Sears, avec au moins 3 ou 4 thèmes différents compactés
dans 4 minutes et des poussières (oui, c’était juste un bouche-trou, fallait
pas que ça dure trop longtemps non plus)... Enfin, il est tout de même certain
que ces morceaux ont moins influé sur les chiffres de vente de cet album que la
présence du méga-tube « Miracles » et des autres roucoulements de
Marty Balin…
Textes © 2005 – Mr Prog
International Corporation
Images (y compris visuels
pochettes de disques) © les gens à qui les images appartiennent
Toute reproduction même partielle
de ce site est totalement prohibée et sera sanctionnée (si j’arrive à attraper
les contrevenants) par l’écoute de « Supper’s Ready » de Genesis en
entier ou bien (dans le cas où le contrevenant s’avèrerait être un pervers fan
de Genesis) par un châtiment d’une cruauté sans équivalents connus dans ce
monde (ni dans l’autre).
Ce site n’est affilié en aucune
sorte à « Pengla » ni à « Apocalypse en 9/8 »