Renaissance - Illusion
(1970)
Keith
Relf est crédité comme producteur de ce disque, et pourtant il brille par son
manque d’implication dans le projet. D’ailleurs vocalement on ne le remarque
vraiment que juste au tout début dans sa ballade simplette un peu hippie « Love
Goes On »… La (seule) bonne surprise vient de sa sœur qui a fait de nets
progrès au chant par rapport au premier album. Mais
globalement la pop classicisante que l’on nous sert ici est plutôt mollassonne
et légère à l’écoute, et donne l’impression que le groupe n’est plus très motivé,
ce qui est confirmé dans les faits par le remplacement de John Hawken par un
certain Don Shin sur le (trop) long final « Past Orbits of Dust », et
de tout le monde par une line-up intermédiaire (avant celle avec Annie
Haslam sur les albums suivants) sur « Mr.
Pine » (justement le meilleur titre, et d’ailleurs le seul réellement
progressif, du disque). Soporifique et tout à fait oubliable…
A
noter que la pochette est l’une des moins inregardables parmi celles commises
par Paul Whitehead…
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