Carlos Santana & Buddy Miles – Live ! (Energy for
the Universe from the Center of a Volcano) (1972)
Cet
album représente à la fois tout ce qu’on aime et tout ce qu’on déteste dans la
musique du début des 70s : Carlos Santana, accompagné de deux membres de
son groupe de l’époque (le joueur de conga Michael Carabello et,
bizarrement peut-être, Neal Schon qui saisit là une nouvelle occasion de
ridiculiser son chef à la guitare…) avait joint ses forces à l’ancien batteur
du Band of Gipsies et de John McLaughlin sur « Devotion » (c’est
justement une reprise du thème de « Marbles » qui ouvre l’album) pour
une tournée, dont le présent disque témoigne avec l’enregistrement du 0 janvier
1972 (hum, oui, c’est bien ce qui est marqué sur l’insert…) dans le Diamond
Head Crater (est-ce que quelqu’un sait où ça se situe ?…). 12 musiciens au
total (dont un trompettiste et un saxophoniste-flutiste) occupent ainsi la scène,
et chacun (ou presque) trouve (au moins) une occasion de partir dans son solo au
cours de l’album. Le tube de Santana « Evil Ways » chanté
par Buddy Miles gagne au passage un côté soul-music qui le redynamise, et, après
un « Faith Interlude » (lénifiant et assez ridicule avec ses cuivres)
qui relie les deux morceaux sans interruption, Miles se lance dans un « Them
Changes » venant de son répertoire solo, funky en diable (bien que son
chant abuse de « Oh yeah !… » qui finissent par lasser). Si la
première face pouvait encore faire illusion malgré les débordements des interprètes
et le télescopage de genres jazz-rock-psyché-latino-funk quasiment caricatural,
la deuxième est constituée d’un jam relativement statique de 25 minutes, où la
troupe se laisse définitivement aller au n’importe quoi, et où le temps finit
par paraître bien long…
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