STRAWBS – Nomadness (1975)

 

Les effectifs des Strawbs retombent à 4 membres permanents après le départ de John Hawken, mais il y a quand même des claviers sur presque tous les titres de cet album (avec le retour, très anecdotique dans ce contexte, de Rick Wakeman pour « Tokyo Rosie »). Apparemment Cousins et sa bande avaient senti le vent tourner avant tout le monde, puisqu’il n’y a pratiquement plus rien de réellement progressif dans la dizaine de chansons composant cet album. Musicalement ça n’est pas vraiment une réussite, l’ensemble paraît décousu car des styles diversifiés sont abordés au gré des différentes chansons (avec tout de même un important retour au folk-rock), il y a encore quelques bons airs et une technique d’exécution correcte, mais l’écoute est globalement décevante (surtout venant après « Ghosts ») et un vilain parfum d’auto-parodie flotte sur le disque (est-ce un signe ? Cousins ne peut s’empêcher de pouffer de rire sur « Tokyo Rosie »…). Après ça, les Strawbs continueront encore l’espace de quelques albums avant de disparaître presque complètement de la scène musicale…

 

 

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