The Who – Who’s Next (1971)

Chef d'oeuvre surestimé ? Oui. Mais chef d'oeuvre quand même (pas comme "London Calling" ou "Dark Side of the Moon"...). A partir du moment où il y a les 3 classiques "Baba O'Riley", "Behind Blue Eyes" et "Won't Get Fooled again", c'est forcément un pas mauvais disque, mais pour le reste du contenu il y a du tri à faire. "Bargain" est, à la faute de goût près que représente l'insertion du couplet chanté par Townshend, une bonne chanson, qui contient en outre les germes stylistiques d'une grande partie de "Quadrophenia". "My Wife" est rigolote (normal, c'est Entwistle qui l'a écrite et qui l'interprète – trompettes comprises), et sur "Going Mobile" Pete Townshend s'amuse comme un petit fou en branchant sa guitare dans un VCS3 (car l'une des principales caractéristiques de "Who's Next" est que, si les Who y solidifient leur son au point de pouvoir rivaliser avec les groupes de hard-rock apparus dans les deux années précédentes, comme Led Zeppelin, il présente aussi des tendances "prog" et en particulier utilise de manière intensive, et encore novatrice pour l'époque, les synthétiseurs) – il s'amuse aussi comme un petit fou en chantant lui-même, mais on s'amuse avec lui alors ça va. En revanche "The Song is over" porte mal son titre tant elle n'en finit pas de s'achever, et "Getting in Tune" est un peu naze et chiante aussi. Ca n'en est pas moins un album à posséder (et à écouter !) prioritairement...

 

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